PATY Jean, Louis, Marie

Fils de Louis Marie Paty, employé au chemin de fer, et de Victorine Chauvin, ménagère, Jean Paty, ouvrier ajusteur, célibataire vivait chez ses parents avenue Louise-Sorel à Doulon (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique). Partit de Massérac, il avait rejoint le maquis de Saffré avec son frère, le 18 juin 1944,où il fut semble-t-il affecté en tant qu’armurier du groupe de résistants FFI.
Lors de l’attaque du maquis par les forces allemandes, le 28 juin 1944, Jean Paty fut arrêté par la Wehrmacht et interné à la prison Lafayette de Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique). Le lendemain 29 juin 1944, il fut condamné à mort comme « franc-tireur » par le tribunal militaire allemand FK 518 de Nantes et fusillé le jour même, avec vingt-six de ses compagnons, au château de La Bouvardière, lui dans le premier groupe de quatre à 23h.
Dans l’après-midi du 30 juin 1944, les corps des 27 fusillés furent amenés au cimetière de La Chauvinière à Nantes où ils furent inhumés de manière anonyme. Les tombes furent rapidement jonchées de fleurs, un drapeau français flottait au centre et deux petites affiches étaient apposées avec le texte suivant : "Camarades, dormez en paix, bientôt vous serez vengés" "Morts pour que la France vive."
La reconnaissance des corps eut lieu le 19 septembre 1945. Désormais Jean Paty repose dans le carré militaire du cimetière de La Chauvinière à Nantes carré B, rang 18, tombe 3.
Jean Paty a été reconnu « Mort pour la France » le 12 février 1945, il fut homologué interné résistant (DIR) et FFI ; il reçut la Médaille de la Résistance par décret du 23 février 1959, JO du 7 mars 1959.
Son nom est inscrit sur la plaque commémorative du maquis à Saffré, dans l’oratoire construit auprès du monument commémoratif.

SAFFRÉ- SAINT-HERBLAIN (Loire-Atlantique) : 28-29 juin 1944