Par Daniel Grason
Né le 19 décembre 1907 à Molières-sur-Cèze (Gard), fusillé le 6 juin 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; livreur.
Fils de Stéphane, mineur, et de Marie, née Chambon, ménagère, Marcel Davau épousa le 10 janvier 1931 Élisa Macou, en mairie du XIe arrondissement de Paris. Le couple vivait 55 avenue du Général Michel-Bizot (XIIe arr.). Dans la nuit du 23 au 24 mai 1941, un pavillon situé au 45 avenue de Gravelle à Charenton-le-Pont (Seine, Val-de-Marne) fut cambriolé. La propriétaire constata le matin le vol et la présence de plusieurs paquets, elle en déduisit que le cambrioleur reviendrait la nuit suivante.
Cette nuit du 24 au 25 mai, deux inspecteurs de la Sûreté attendaient le ou les voleurs. À la vue de deux hommes, Marcel Davau tira à plusieurs reprises, tuant l’inspecteur Lassus et blessant l’autre policier, mais il fut tout de même maîtrisé.
Incarcéré à la prison de Fresnes, il comparut le 2 juin 1942 devant le tribunal du Gross Paris qui siégeait rue Boissy-d’Anglas, à Paris (VIIIe arr.). Condamné à mort pour « détention d’armes », il fut passé par les armes le 6 juin 1942 à 16 heures. Son inhumation eut lieu au carré des corps restitués au cimetière d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne). Le ministère des Anciens Combattants lui attribua la mention « Mort pour la France » le 18 mars 1946.
Par Daniel Grason
SOURCES : Arch. PPo., 1W 0540. – DAVCC, Caen, Boîte 5/B VIII 3, Liste S 1744-332/42 (Notes Thomas Pouty). – Site Internet Mémoire des Hommes. – Mémorial GenWeb. – État civil, Molières-sur-Cèze.