PERETTI Georges, Charles

Georges Peretti était né de père inconnu et de Camille Peretti, née à Nice, âgée de 20 ans lors de la naissance de son fils Georges et exerçant alors à Nice la profession de commise.
Georges Peretti vécut 1 avenue de Corbera à Paris (XIIe arr.). Il collabora avec la police allemande et avec l’ex-inspecteur Pierre Bonny de la Gestapo française de la rue Lauriston (XVIe arr.). Son appartement était meublé avec le produit de vols notamment commis dans les appartements de juifs déportés.
Il travailla pour son propre compte avec plusieurs complices pratiquant le vol aux faux policiers. Le 10 mars, avec trois malfrats, il vola 154 000 francs en billets de banque et 188 pièces d’or chez Elise P. qui habitait le VIIIe arrondissement à Paris. Le 3 avril, la même équipe employa le même mode opérationnel pour délester Siegfried L. de 200 000 francs de bijoux. Des plaintes furent déposées. Le second plaignant reconnut Peretti sur sa photo anthropométrique.
Le 15 février 1944, la police allemande l’interpella à Versailles (Seine-et-Oise, Yvelines). Incarcéré au Cherche-Midi à Paris (VIe arr.), prison administrée par les occupants, il fut condamné par défaut à deux ans de prison par la justice française. Il épousa Yvonne Wiart le 18 avril 1944, probablement à la prison du Cherche-Midi. Le 21 avril 1944 il comparut devant le tribunal du Gross Paris qui siégeait rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.). Condamné à mort pour « vols qualifiés avec usurpation de fonction », il fut passé par les armes le 28 avril 1944 au Mont-Valérien.
Georges Peretti fut inhumé au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) le 28 avril 1944, division 40, ligne 44, n°65, puis transféré à Nice le 10 octobre 1947. Il fut reconnu le 29 octobre 1947 à Nice par Augusta Peretti.

La commission d’histoire du Mont-Valérien le raya de la liste officielle comme "droit commun" le 20 octobre 2001.