BONNE Eugène, Léonce

Fils d’un papetier, Eugène Bonne, titulaire du brevet supérieur en 1899, commença des suppléances d’instituteur à Paris de 1900 à 1902. Après avoir été instituteur stagiaire au Kremlin-Bicêtre (Seine, Val-de-Marne) de 1902 à 1904, puis titulaire à Ivry (Seine, Val-de-Marne) de 1905 à 1908, il fut nommé à Paris de 1909 à 1913. Il obtint le baccalauréat (option philosophie) en 1903.

Exempté du service militaire, il se maria avec une institutrice en juillet 1906. le couple eut deux enfants dont une fille Marguerite, devenue professeure.

Ayant obtenu le certificat d’aptitude à l’inspection primaire en 1912, titulaire d’une licence en 1915, d’un diplôme d’études supérieures en 1916, il fut admissible à l’agrégation d’histoire et géographie en 1919 et en 1920.

Eugène Bonne fut inspecteur primaire à Châteaulin (Finistère) en 1913, à Sancerre (Cher) de 1914 à 1917, à Bourges (Cher) de 1918 à 1921. Il fut ensuite inspecteur d’académie en résidence en Lozère de 1922 à 1924, dans l’Orne de 1925 à 1929, en Saône-et-Loire de 1930 à 1936, dans la Loire de 1937 à 1940. Muté dans le Var à la rentrée 1940, il y resta deux ans et y obtint sa retraite.

Eugène Bonne écrivit en 1929 une brochure pour la Bibliothèque de l’Éducation intitulée Défense et illustration de l’école laïque. Il collabora par la suite à Bibliothèque de l’Éducation à des manuels d’histoire en 1933 et en 1946.

Auteur d’articles dans la partie pédagogique de L’École libératrice, périodique du Syndicat national des instituteurs, Eugène Borne y écrivit douze articles sous le titre général « Que vaut l’expérience laïque ? ». Il composa des manuels d’Histoire aux éditions SUDEL, manuels pour le cours élémentaire et pour le cours moyen sous le titre France et civilisation : Notre histoire parus en 1947 et 1948 et réédités plusieurs fois. En 1953, toujours chez SUDEL il publia en 1953 L’Université française attaquée et trahie dans une nouvelle collection : « L’esprit laïque ».