CHARPILLON Stéphane

Stéphane Charpillon, ouvrier papetier à Lyon (Rhône), fut élu secrétaire de la Chambre syndicale des ouvriers cartonniers de luxe en 1909. En 1910, il représentait son syndicat à l’Union syndicale du papier rassemblant les représentants des syndicats de la branche du Livre. Il demeurait alors 16 rue François Dauphin à Lyon. Ses mandats furent renouvelés jusqu’en août 1914, veille de la déclaration de la guerre, alors qu’il siégeait encore à l’Union syndicale du papier où il assumait le secrétariat général. Il demeurait alors 4 montée des Épis à Lyon.
Après la démobilisation, il reprit ses responsabilités à l’Union syndicale du papier et au secrétariat de la Chambre syndicale. Demeurant toujours 4 montée des Épis. En mars 1920 et 1921, il représentait son syndicat à l’Union départementale des syndicats révolutionnaires. Jusqu’en 1936 et la réunification syndicale, il fut constamment réélu au secrétariat du syndicat unitaire du papier carton. Durant sa longue période de responsabilité, Stéphane Carpillon eut à connaître de nombreux événements qui ont transformé la profession. En 1919, le 23 août l’Union du Papier (cartonniers, papetiers, lithographes, Gutenberg) adopte un vœu à l’unanimité, présenté par Moiroud, en vue de travailler à la création des syndicats et fédérations d’industries. Le congrès de Nancy des typographes décida ensuite de la fusion de la fédération du Livre avec les fédérations de la lithographie et du papier. Lors de la réunion du 23 août, Mercey professeur aux cours avait fait un compte-rendu de la situation des cours qui fut adopté. Avec le vote de la loi Astier sur l’apprentissage, l’École Jean-de-Tournes créée par les syndicats en 1894 avait besoin d’élever son niveau pédagogique. Un accord fut conclu en 1930 avec la Chambre patronale des imprimeurs pour l’intégration de ces cours dans ceux de la SEPR (Société d’enseignement professionnels du Rhône). En 1934, le syndicat des papetiers de Lyon adhérait à la fédération du Livre.