Par Daniel Grason
Née le 12 mars 1899 à Warka région de Mazovie (Pologne) ; militante communiste polonaise de la Main d’Œuvre Immigrée (M.O.I.).
À la suite de la chute du militant communiste polonais François Sobocki, sur commission rogatoire d’un juge d’instruction, trois inspecteurs de la police judiciaire se présentèrent le 13 février 1942 en début de matinée au domicile de Gitla Rapaport, militante Juive polonaise. Elle était absente, un serrurier fut requis pour ouvrir la porte de son domicile au 9 rue Aubriot à Paris (IVe arr.).
Dans sa chambre pauvrement aménagée, les policiers saisissaient des journaux en langue polonaise de tendance nationaliste paraissant dans le bassin minier du Nord, Pas-de-Calais : Glos Polski (La voix de la Pologne), Wiarus Poldki, et Narodowiec, des photographies de Gitla Rapaport, un livre en hébreu intitulé Histoire du Mouvement syndical parmi les ouvriers Juifs à Paris, jusqu’en 1914, L’Œuvre du 26 décembre 1941 sur lequel était écrit l’adresse d’un militant, et l’indication d’un rendez-vous à la station de métro Monge.
Voir Piotr Baran.
Par Daniel Grason
SOURCES : Arch. Nat. Z/4/63B (dossier 431). — Arch. Dép. Nord, 1874W148-4645. — Notes de Monique Heddebaut.