GALIBARDY Émile, Roger

Par Olivier Dedieu

Né le 5 avril 1921 à Marseillan (Hérault), mort le 31 août 2000 à Agde (Hérault) ; instituteur, militant de la convention des institutions républicaines puis du PS.

Fils d’un ouvrier agricole, Émile Galibardy fut instituteur. Sorti de l’école normale de Montpellier en 1938, il fut nommé, à l’issue de son service militaire, à Olonzac en 1941 puis à Marseillan en 1942. Requis pour le STO, il partit en Allemagne et ne revint en France qu’en 1944. Nommé à Agde en novembre 1944, il fut, deux ans plus tard, instituteur à l’école Jules Ferry dans laquelle il fit l’essentiel de sa carrière et dont il fut, de 1970 à 1976 le directeur.

Très connu dans la ville, ses premiers pas en politique ont lieu lors des élections municipales de 1965 sur la liste sans étiquette de Pierrick Lapeyre, soutenue par le maire sortant Louis Vallière. À l’issue du premier tour, cette liste se retrouva seule face à la liste gaulliste, alors que la liste communiste et celle soutenue par le parti socialiste se retirèrent. Élu conseiller municipal sur une liste qui ne comptait aucun militant politique, Emile Galibardy adhéra au comité de soutien à François Mitterrand en 1965. Adhérent de la Convention des institutions républicaines, il fut membre du bureau départemental de la CIR en 1967 et secrétaire général du club La Gauche unie d’Agde aux côtés d’André Bordères. Il fut par la suite responsable du collectif communal en mai 1968. En 1969, il fut du collectif départemental paritaire provisoire mis en place en vue de la fusion CIR / SFIO.

Au-delà de ses engagements militants, Emile Galibardy s’investit dans plusieurs associations locales. Membre du comité de défense du lycée d’Agde (alors menacé de fermeture), il milita pour la création de la MJC locale, fut membre de l’association agathoise de défense de la nature et surtout fut responsable cantonal des Pupilles de l’école publique de 1970 à 1979, membre du bureau départemental de cette association de 1976 à 1979. Il appuya aussi le mouvement Léo Lagrange et était investi dans les colonies de vacances de Sète.

En 1971, il figura de nouveau sur la liste Lapeyre, opposée à une liste communiste, et à celle du gaulliste Pierre Leroy-Beaulieu qui l’emporta au second tour. En 1977, il figura cette fois sur la liste d’union de la gauche menée par le communiste Claude Rouquairol qui fut battue. Adhérent récent du PS, Emile Galibardy, devint en 1977 secrétaire de la section d’Agde. Suite aux débats qui avaient animés la section, notamment sur la question de l’alliance avec le PC, le secrétaire de section démissionna avant le congrès. Emile Galibardy, défenseur de la motion Mitterrand, très largement majoritaire, fut élu secrétaire sans opposition. Candidat socialiste ayant recueilli le plus de voix en 1977, Emile Galibardy resta secrétaire de section les années suivantes et fut investi en 1982 candidat socialiste lors des élections cantonales. Battu, il fut, en 1983, tête de liste socialiste lors des élections municipales, mais fut de nouveau battu.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article183642, notice GALIBARDY Émile, Roger par Olivier Dedieu, version mise en ligne le 17 août 2016, dernière modification le 29 juillet 2021.

Par Olivier Dedieu

SOURCES : Arch. Dép. Hérault, 1000 W 170, 1000 W 172, 1021 W 181, 143 J 135.

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