CAUSSAT Robert, Jacques

La mère de Robert Caussat était couturière, son père fut physiquement très marqué par le Première Guerre mondiale. Sur l’acte de naissance, il est porté comme employé de commerce.
Après le certificat d’études, Robert Caussat travailla comme ajusteur mécanicien chez Dewoitine à Toulouse où il était domicilié.
Membre des jeunesses communistes, il fréquentait les Auberges de jeunesse et participa activement à la collecte d’argent et de matériel pour les Républicains espagnols.
Il reconstitua, avec Marcelle Fournial, Jean Llante et Émile Daraud, le Parti communiste clandestin dans la région toulousaine à la fin de l’année 1940.
Le 5 novembre 1940, il fut l’un de ceux qui jetèrent, boulevard d’Alsace-Lorraine, des tracts sur le cortège officiel lors de la visite du maréchal Pétain.
Arrêté le 26 novembre, il fut condamné le 19 mars 1941 par le tribunal militaire de Toulouse pour infraction au décret loi du 26 septembre 1939 à deux ans de prison et 1000 francs d’amende avec sursis. Il passa deux ans à la Centrale de Nîmes. Libéré, il fut de nouveau arrêté pour sa participation à la constitution du maquis d’Estenos et condamné à huit ans de travaux forcés. Interné à la centrale d’Eysses, il participa à la révolte des internés en février 1944 et fut transféré au camp de Royallieu à Compiègne pour y être déporté le 18 juin 1944 vers Dachau. Revenu de Dachau, sa santé en fut gravement altérée.

A la fin de sa vie il participa aux activités de recherches historiques sur Blagnac et était l’un des dirigeants de l’ANACR départemental.

Marié à Amiens le 31 mai 1947 avec Ghislène Tonnel, il se remaria à Toulouse le 27 mai 1950 avec Rose Lafforgue dont il divorça en 1955. Il se maria une troisième fois, à Toulouse, le 17 septembre 1957 avec Jeanne Régis.