Par Jean-Luc Labbé
Né à Issoudun (Indre) en 1816, maître-menuisier ; militant démocrate-socialiste pendant la Seconde République dans sa ville natale ; affilié à La Jeune Montagne.
Dans les jours qui suivent le coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte, Etienne Briaud fut arrêté et condamné fin décembre 1851 (il avait alors 35 ans et un enfant) pour rassemblement interdit et pour sa participation à la réunion chez Lumet Jean-Baptiste au cours de laquelle il fut question d’organiser un soulèvement populaire. Etienne Briaud était très lié à Barthémy Laplantine, menuisier, qui lui fut condamné à la déportation en Algérie. Etienne Briaud se trouvait sur le ponton « La Guerrière » à Brest le 30 mars 1852 avec Blin Désiré et Bohn Nicolas). Il choisit l’exil en Angleterre avant de revenir habiter à Paris (à quelle date ?). C’est dans cette ville que sa veuve et sa fille déposèrent un dossier dans le cadre de loi d’indemnisation des victimes des répressions politiques en 1882.
Par Jean-Luc Labbé
SOURCES : B. Moreau, Marianne bâillonnée, 2002 – Arch. Dép. Indre. – Arch. Dép. Finistère, série 1 Z 19. – Notes collectives de G.M. Thomas. – Notes de Jean-Luc Labbé.