LE GALLIARD Émile [LE GALLIARD Émile, Julien, Marie. Pseudonyme : Robert]

Fils de Pierre Le Galliard, facteur des postes, et Ambroisine Phanen, couturière, Émile Le Galliard fut adopté pupille de la Nation en juillet 1922. Il était titulaire du certificat d’études primaires. Il était imprimeur. Émile Le Galliard a adhéré au PCF en 1936 (cellule du Xe arrondissement de Paris).
En 1939, Il fut mobilisé. Prisonnier, il fut libéré en novembre 1940. Il trouva un emploi à l’imprimerie Kossuth à Paris (Xe arr.).
En 1941, il s’engagea dans la résistance communiste (contact par Henri Lacoste et Robert Lebon), et particulier au sein du Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France : il fut agent de liaison et chargé de la distribution de la propagande. A partir de la fin août 1942, il entra dans la clandestinité : il fut chargé de monter à Paris deux imprimeries clandestines, 46 rue des Cinq-Diamants à Paris (XIIIe arr.) et 166 rue de Ménilmontant (XXe arr.), et un atelier de composition rue de la Jonquière (XVIIe arr.)
Lors d’une première alerte, Pierre Kervadec et lui déménagèrent l’atelier de la rue de la Jonquière rue de la Goutte d’Or (XVIIIe arr.), dirigée par Lucien Rameau, qui tomba finalement. Le 9 décembre 1943, à la suite d’une filature, il fut arrêté par les Brigades spéciales à son domicile dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Cinq imprimeries clandestines disparurent dans la répression.
Émile Le Galliard fut interné à Fresnes. Le 24 février 1944, ll fut déporté à Déporté à Sarrebruck Neue Bremm, puis le 18 mars Mauthausen (Ebensee). Libéré le 6 mai 1945, il est rapatrié le 24 mai 1945.
Tuberculeux, il fut soigné à Paris puis envoyé en Sanatorium en Suisse jusqu’en janvier 1946.
Émile Le Galliard s’était marié le 12 août 1933 à Paris (XVIIIe arr.) avec Renée Jeanne Ambrosini et était père de deux enfants.