MUSSO Albert, Léonard

Fils d’un cordonnier et d’une cultivatrice d’origine italienne, Albert Musso, gardien de la paix, se maria en mars 1912 à Paris (XVeme arr.). Sans doute veuf, il se remaria en août 1915 à Paris (XVeme arr.) avec une lingère.

En retraite dans son village natal, sympathisant socialiste SFIO, candidat aux élections municipales sur la liste « d’action socialiste, républicaine et d’intérêts communaux », le 5 mai 1935, il arrivait en troisième position de la liste avec 146 voix sur 612 inscrits. Élu, le dimanche suivant, sur la liste « d’unité d’action antifasciste et d’intérêts communaux », avec 254 voix, Le 19 mai, il devint deuxième adjoint du maire socialiste SFIO avec un premier adjoint communiste. Il participa aux commissions de l’électricité, de l’hygiène et de chômage. Il ne partagea pas l’avis du maire pendant l’été 1935 lors du renvoi de l’employé de l’usine d’électricité sans prendre ouvertement position. Il fut élu délégué sénatorial suppléant le 15 septembre.
Toutefois Albert Musso se rallia aux analyses des élus de droite et du Parti communiste contre l’autoritarisme du maire. Il démissionna avec ces derniers en décembre 1936. Lors de l’élection municipale complémentaire, le 31 janvier 1937, il fut réélu avec290 voix sur 606 inscrits. Dès lors les « protestataires » exigèrent dans la presse la démission du maire du conseil municipal. Musso prit des contacts avec les membres de l’Union socialiste républicaine, et, après la dissolution du conseil municipal par la Préfecture, figura sur leur liste aux nouvelles élections municipales. Il recueillit 193 voix sur 604 inscrits, le 20 mas 1938. Au deuxième tour, il ne fut pas élu malgré les 217 voix obtenues, les électeurs « socialistes » n’ayant pas voté pour lui contrairement au choix sur d’autres candidats de sa liste.