CHEVALLIER Désiré, François

Par Benoit Willot

Né le 22 février 1883 à Paris (XIIe arr.) ; employé de commerce ; militant socialiste à Joinville-le-Pont (1912).

Désiré, François Chevallier était le fils de Françoise, Philomène Gallais, cuisinière et de son époux, Narcisse, Désiré Chevallier, ébéniste. Ils vivaient d’abord rue Moreau à Paris (XIIe arr.) puis rue de Rivoli et rue du Trésor (IVe arr.).
Alors garçon boucher, Désiré Chevallier fut appelé au service militaire en novembre 1904 dans un régiment de cuirassier. Il fut nommé brigadier en septembre 1905 et renvoyé dans ses foyers en juillet 1907. Le mois suivant, il épousa Mathilde, Maria Robert à Saint-Hélier (Île de Jersey).

La famille s’installa en 1911, à Joinville-le-Pont (Seine, actuellement Val-de-Marne). Ils résidaient d’abord rue Vautier, dans le quartier du centre, puis avenue Ratel, sur la rive gauche de la Marne, quartier de Polangis.
La même année, en octobre, Désiré Chevallier, qui était désormais employé de commerce au Bazar de l’Hôtel-de-Ville à Paris, fut condamné par le tribunal correctionnel de la Seine, à Paris, pour vol à 100 francs d’amende et quatre mois de prison avec sursis.

En 1912, Chevallier fut candidat sur la liste socialiste SFIO pour les élections municipales de mai à Joinville, en compagnie de son père Désiré, Narcisse Chevallier. La liste socialiste, conduite par Émile Lebègue et Georges Laruelle arriva en troisième position au premier tour. Elle fusionna au second tour avec la liste des radicaux dissidents d’Ernest Mermet et avec les libéraux de Jules Beauvais sur la base des résultats du premier tour. Au second tour, la coalition l’emporta face aux radicaux-socialistes de la municipalité sortante. Le nouveau conseil comprenait 10 radicaux dissidents, dont le maire, Mermet, 7 socialistes SFIO et 6 libéraux. Les Chevallier père et fils ne figurèrent pas sur la liste du second tour.
Toujours en même temps que son père, Désiré Chevallier prit en juin 1912 des responsabilités au sein de la section SFIO dont Fernand Grandhomme était le secrétaire. Il siégea à la commission de contrôle.

Mobilisé dans l’artillerie lourde pendant la première guerre mondiale, Désiré Chevallier fut mis définitivement en congé le 5 mars 1919. Il avait été nommé maréchal des logis et venait de suivre à Joigny (Yonne) des cours de perfectionnement destinés aux sous-officiers d’artillerie en novembre 1918.
Quittant Joinville, Désiré Chevallier s’installa en 1923 à Saint-Denis (Seine, actuellement Seine-Saint-Denis) où il vivait avenue Genin. Il se remaria en novembre 1925 dans cette ville avec Armandine, Louise Caille.
En 1928, Chevallier déménagea dans la commune voisine de Stains, route de Gonesse. Il avait alors 45 ans.
Sa date de décès n’est pas connue.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article209816, notice CHEVALLIER Désiré, François par Benoit Willot, version mise en ligne le 21 décembre 2018, dernière modification le 8 septembre 2021.

Par Benoit Willot

SOURCES : Arch. Dép. Paris (état civil, registre matricule). — Arch. Dép. Val-de-Marne (recensements). — Journal officiel, quotidien, 17 novembre 1918. — l’Humanité, quotidien, 1912. — État civil de Paris (XIIe arr.), 1883, Naissances, Acte n°94 (Filae). — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable