GUILLON Jean, Henri, Adrien

Jean Guillon était le fils d’Adrien Guillon et de Marie Ange, Léontine Ferret. Ses parents s’étaient mariés à Argenteuil le 16 avril 1921. Au début des années 40, Jean Guillon, célibataire, était toujours domicilié à Argenteuil chez ses parents. Il exerçait la profession de tourneur. Il vint se réfugier en Vendée, vraisemblablement pour échapper au STO, dans la famille de sa mère, à Mouilleron-en-Pareds. En effet sa mère, Marie Ange Ferret y était née le 1er novembre 1897, et sa sœur cadette Andrée, mariée à Henri Rousseau, journalier, y résidait en 1944.

Jean Guillon fut tué à Mouilleron-en-Pareds le 25 août 1944 à 15 heures dans des circonstances imprécises. Cependant le contexte général est connu, il correspond, fin août et début septembre 1944, à la retraite des troupes allemandes de la côte atlantique, utilisant les axes secondaires, circulant de jour comme de nuit pour échapper aux attaques de l’aviation alliée et au harcèlement des forces FFI. Cette retraite fut accompagnée de nombreuses escarmouches avec les groupes FFI, de nombreuses destructions matérielles, d’exécutions de résistants et de civils massacrés sur leur chemin.

Il obtint la mention mort pour la France et son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Argenteuil (Guillon J. victime civile).