Par Pierre-Henri Zaidman
Né le 24 mai 1834 à Roquevaire (Bouches-du-Rhône) ; vernisseur ; domicilié à Bordeaux, 21, rue du Parlement-Saint-Pierre ; sympathisant de la Commune de Paris, condamné pour cris séditieux.
Fils d’un ébéniste, Ollivier fut condamné à six jours de prison et seize francs d’amende par la cour d’assises de la Gironde le 6 septembre 1871 pour cris séditieux le 9 mai précédent, place de la Comédie à Bordeaux : « M. Thiers, le chef du pouvoir exécutif, est une canaille, il est plus voleur que Badinguet, il fera comme lui ; quand il aura volé la France, il nous campera en plan, c’est tout canaille et compagnie. »
Par Pierre-Henri Zaidman
SOURCES : Arch. Dép. Gironde, Cour d’assises série U vol. 1871-1872. ― Jean Cavignac, « La répression des mouvements bordelais de solidarité avec la Commune de Paris 1871 », Bulletin de l’Institut Aquitain d’Etudes Sociales, n°5, mars 1871. ― Jean Cavignac, « La Commune et Bordeaux », Répression et prisons politiques en France et en Europe au XIXe siècle, Créaphis, 1990, p. 65-77.