MALINVAUD Jean-Baptiste

Son père était tanneur ainsi que son grand-père ; son fils Gérald Malinvaud, ouvrier formier, sera délégué au congrès ouvrier de 1876.

Jean-Baptiste Malinvaud était membre de la Société populaire de Limoges, en mars 1848. Il exprima dans une lettre au président Bulot son point de vue sur les adhésions, sur le déroulement des débats, etc. Un témoin prétendra l’avoir reconnu dans un pillage d’armes, le 27 avril 1848.
Il ne convainquit pas le tribunal, en l’espèce les assises de la Vienne en mars-avril 1849, qui se bornèrent à faire interroger Malinvaud par une commission rogatoire. Malinvaud assura à ses membres qu’il n’était au courant de rien de ce qui s’était passé à Limoges les 27 et 28 avril 1848. Voir Briquet Ch.

En janvier 1871, Malinvaud protesta dans une longue lettre contre le fait que la candidature du proscrit Lorgue aux élections du 8 février, proposée par la Société populaire — ressuscitée, et dont sans aucune doute il faisait de nouveau partie — n’eût pas été retenue par la réunion commune aux deux sociétés de la ville : Société populaire et Société républicaine.