SEVRIN Félix.

Ouvrier mineur de fer, Félix Sevrin, domicilié à Sclaigneaux (aujourd’hui commune d’Andenne), est accusé d’avoir, selon un procès-verbal de la brigade de gendarmerie de Hingeon (aujourd’hui commune de Fernelmont) pr. et arr. de Namur), d’avoir participé le 20 juin 1865 à une coalition à la mine de la société de Montigny à Vezin. Cette action a pour but la diminution de deux heures de travail par jour. Après l’intervention de la gendarmerie, tous les ouvriers, y compris Félix Sevrin, mais à l’exception d’Henri Matagne, acceptent de retourner au travail le lendemain.

Sur les dix-huit prévenus, le jugement du 8 juillet 1866 en acquitte cinq, les autres, dont Félix Sevrin, sont condamnés par le tribunal correctionnel de Namur à cinq francs d’amende ou 24 heures de prison.