Par Patrick Bec
Né le 31 mars 1912 à Saint-Amandin (Cantal), tué en action à Bournoncle-Saint-Pierre (Haute-Loire) le 7 juin 1944 ; étameur ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Antonin Védrines était le fils de Antoine Védrines, plâtrier, originaire de Marchastel (Cantal) marié à Saint-Amandin le 17 octobre 1903 avec Françoise Barathier, fille de cultivateurs de Chassagny. Il avait 5 frères et 4 sœurs nés entre 1903 et 1923 à Chassagny. Il exerçait la profession d’étameur. En 1944 il était célibataire et avait rejoint la résistance le 2 juin,membre du 1er corps franc des MUR.
Le 7 juin 1944 à Moriat, sur la commune de Lempdes, Les soldats allemands avaient surpris un groupe de résistants qui avaient pour mission de détruire le pont sur l’Allagnon. Antonin Védrines a été exécuté sommairement par les Allemands.
Il avait 32 ans et a également été considéré comme membre de l’unité combattante Corps Franc Greco des MUR du Cantal.
Son nom est gravé sur le monument de la Résistance à Saint-Flour (Cantal) ainsi que sur les monuments commémoratifs de Lempdes-sur-Allagnon et de Bournoncle-Saint-Pierre (Haute-Loire).
Par Patrick Bec
SOURCES : SHD Vincennes, GR 16 P 587811, dossier Antonin Védrines (nc). — AVCC Caen, AC 21 P 170106, dossier Antonin, Marius Védrine (nc). — La Montagne, 18 août 2014. — Jean Favier, Lieux de mémoire et monuments du souvenir, Albédia, Aurillac 2007. — Arch. dép. du Cantal (état-civil). — Geneanet. — MémorialGenWeb.