MAEDA Taneo

Né le 9 décembre 1902 dans le département de Saga ; mort le 31 octobre 1956. Ouvrier fondeur ; militant syndicaliste.

MAEDA Taneo naquit à Ōmachi, dans le district de Kishima, département de Saga. Après s’être rendu â Ōsaka en 1917, il entra comme fondeur à la Société Hatsudoki seizō, fabriquant des moteurs (aujourd’hui Daihatsu kōgyō), où il travailla jusqu’à sa mort. Il adhéra à la Société fraternelle (Yūaikai) en 1919. Après avoir été promu en 1933 président du Syndicat ouvrier de la métallurgie d’Ōsaka (Ōsaka kinzoku rōdō kumiai), il assuma la direction de la grève des ouvriers de l’usine de mécanique d’Ōsaka, Kikai kōsaku, qui se déroula à Takanoyama, au cours de l’année 1934, pendant deux mois. Jusqu’à la dissolution de l’organisation en 1940, MAEDA Taneo eut d’ailleurs l’occasion de diriger un grand nombre d’autres mouvements de revendication. Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, il s’employa avec NISHIO Suehiro et KANEMASA Yonekichi à reconstituer les structures de la Fédération générale des syndicats ouvriers japonais (Sōdōmei) dans la région d’Ōsaka. Il reconstitua ensuite, au mois de septembre 1946, le Syndicat ouvrier de la métallurgie d’Ōsaka (Ōsaka kinzoku rōdō kumiai) dont il assura la présidence. Au mois de novembre de l’année suivante, il accédait au rang de président du Syndicat national de la métallurgie (Zenkoku kinzoku kumiai) affilié à la Fédération des syndicats ouvriers japonais (Sōdōmei). Il conserva ce poste jusqu’en 1950. Il s’était présenté avec succès aux élections générales de 1947, sous l’étiquette du Parti socialiste (Shakai tō). Réélu en 1949 et 1952, il occupa au sein du Parti socialiste diverses fonctions, dont celle de président du comité de l’Union départementale d’Ōsaka. Après s’être joint à la fraction de droite du Syndicat national de la métallurgie (Zenkoku kinzoku kumiai) au moment de la scission de ce dernier en 1950, il dirigea en mars de l’année suivante la constitution de la Fédération nationale de la métallurgie (Zenkin domei). Il en fut élu président dès le congrès d’ouverture, pour le rester jusqu’à sa mort cinq ans plus tard. Au cours de cette période, il assuma de nouvelles responsabilités. Membre du Comité Central au Congrès de reconstitution de la Fédération générale des syndicats ouvriers japonais (Sōdōmei), en juin 1951, il usa de son rôle de dirigeant de la Fédération pour développer le mouvement d’accroissement de la productivité lancé en 1955. Peu de temps avant sa mort, en 1956, il se rendit aux Etats-Unis en qualité de chef du premier groupe ouvrier chargé d’étudier la productivité à l’étranger.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article237350, notice MAEDA Taneo, version mise en ligne le 29 juillet 2022, dernière modification le 9 juillet 2021.
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