ADAGE Robert, Marc, Charles

Robert, Marc, Charles Adage était le fils de Louis, Laurent, Joseph, comptable, et de Laurencie, Auguste Plantevin, son épouse, domiciliés à Grenoble (Isère).
Célibataire, il habitait également à Grenoble, 11 rue Amédée Morel, et exerçait la profession de dessinateur.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit le maquis du Trièves, secteur 4 (Vercors Trières), de l’AS Isère.
Il fut chargé d’une mission de liaison dans le Vercors avec Raymond Giroud.
Après l’ordre de dispersion donné le 23 juillet 1944 par le chef militaire du Vercors, François Huet, ils réussirent à quitter le massif pour poursuivre le combat dans le Trièves.
Le 4 août 1944, ils furent faits prisonniers à Saint-Maurice-en-Trièves (Isère), alors qu’ils tentaient de se restaurer dans un verger.
Ils furent sommairement exécutés le soir même à 22 heures au lieu-dit "Le Village".
Robert Adage obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur, et interné résistant (DIR).
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume.
Son nom figure sur une plaque commémorative à Saint-Maurice-en-Trièves, sur la plaque commémorative du lycée Champollion à Grenoble (Isère), sur le monument aux morts de Gresse-en-Vercors (Isère) et sur une plaque commémorative dans l’église de cette commune.


Notice provisoire