POURROY DE LAUBÉRIVIÈRE DE QUINSONAS François, Henri, Marie, Maxime [Pseudonyme dans la Résistance : Lieutenant Fiancey]

Par Jean-Luc Marquer

Né le 24 novembre 1911 à Paris VIIe arr. (Seine, aujourd’hui Paris), mortellement blessé au combat le 27 juillet 1944 à Grenoble (Isère), mort le 29 juillet 1944 à Saint-Égrève (Isère) ; ingénieur des Eaux-et-Forêts ; résistant de l’Armée secrète, homologué lieutenant des Forces françaises de l’Intérieur

François, Henri, Marie, Maxime, Pourroy de Laubérivière de Quinsonas, comte de Quinsonas, était le fils aîné de Charles, Émilien, Marie, Paul, Marquis de Quinsonas, et d’Odette, Marie, Suzanne Emé de Marcieu, son épouse.
Il fit une partie de ses études au Lycée Stanislas à Paris VIe arr. (Seine, aujourd’hui Paris) entre 1931 et 1933.
Élève de l’École spéciale de cavalerie de Saumur (Maine-et-Loire), il servit plusieurs années comme officier.
Il épousa Amicie, Gabrielle, Henriette d’Harcourt le 22 décembre 1942 à Chaumont (Yonne). Le faire-part de mariage indique qu’il était commissaire assistant au 10ème groupement de Chantiers de jeunesse, "La Grande Chartreuse", alors basé à Saint-Laurent-du-Pont (Isère).
Le couple eut une fille.
Quelques jours après la naissance de son enfant, François-Henri de Quinsonas s’engagea dans la résistance sous le nom de "Lieutenant Fiancey".
Il rejoignit ensuite la Compagnie Stéphane, établie dans le massif de la Chartreuse en 1944.
Le 27 juillet 1944, à la tête de sa section, il attaqua les Allemands, retranchés dans le Fort de la Bastille qui domine la cuvette grenobloise depuis le Mont Rachais .
Mortellement blessé, il fut transporté chez son père, Paul de Quinsonas, propriétaire du château du Muret à Saint-Égrève (Isère) qui avait été nommé maire de de la commune par arrêté préfectoral en 1941.
L’acte de décès de François-Henri de Quinsonas, établi à Saint-Égrève et signé par son père, indique qu’il mourut le 29 juillet 1944 à 17 heures au Muret, qu’il était ingénieur des Eaux-et-Forêts et qu’il résidait à La-Mure (Isère).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, lieutenant des Forces françaises de l’Intérieur.
Il est enterré dans la partie ancienne du cimetière de Saint-Égrève, à la Monta. Sa tombe est dans le fond, non loin du Carré Militaire, adossée au mur d’enceinte. Sur la stèle, on peut lire qu’il était «  Chevalier de la Légion d’honneur, croix de guerre 1939 1945, officier de chasseurs d’Afrique, lieutenant au premier bataillon du Grésivaudan  ».
Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Égrève, sur la plaque faisant office de monument aux morts à Fontaine-Chaalis (Oise) et sur le mémorial des troupes de montagne du Mont Jalla à Saint-Martin-le-Vinoux (Isère).
Il existe une rue Lieutenant De Quinsonas à Grenoble et une rue Lieutenant Fiancey à Saint-Égrève.


Notice provisoire


Voir : Grenoble, d’octobre 1943 à août 1944

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article241725, notice POURROY DE LAUBÉRIVIÈRE DE QUINSONAS François, Henri, Marie, Maxime [Pseudonyme dans la Résistance : Lieutenant Fiancey] par Jean-Luc Marquer, version mise en ligne le 3 août 2021, dernière modification le 3 août 2021.

Par Jean-Luc Marquer

SOURCES : SHD Vincennes, GR 16 P 489024 (nc) ; GR 19 P 38/12 et 38/13 — AVCC Caen, AC 21 P 133906 (nc) — ANACR Saint-Égrève — Geneanet — Mémorial GenWeb — Mémoire des hommes — État civil

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