DIDIER Armand [Vosges puis Meurthe-et-Moselle]

Ancien membre du Parti socialiste SFIO et demeurant à Brouvelieures (Vosges), Armand Didier adhéra au Parti communiste dont il était, en juillet 1927, le secrétaire de la cellule de Bruyères. Il fut signalé, le mois suivant, comme étant le secrétaire du rayon de Bruyères de son parti. Il subit une condamnation à 5 jours de prison à Remiremont et à 300 francs d’amende pour un article publié dans Lev Travailleur vosgien, dont il était le correspondant local.

Succédant à Yvan Ludig, Armand Didier assuma, du 21 juillet 1928 au 18 mai 1929, la fonction de gérant de l’hebdomadaire La Lorraine ouvrière et paysanne, organe régional du Parti communiste. Il fut condamné, en mai 1930, à 3 mois de prison, 300 francs d’amende et à 1.000 francs de dommages et intérêts pour « injures publiques » à l’encontre d’un officier supérieur. N’ayant pas payé ni l’amende, ni les dommages et intérêts, Armand Didier fut à nouveau incarcéré pour « contrainte par corps ».

Il fut ensuite remplacé par Lucien Denis à la gérance du journal.

Membre de la commission exécutive puis secrétaire du syndicat unitaire [CGTU] du Bâtiment de Nancy, Armand Didier fut « affecté » ensuite au Secours rouge international (SRI) à Nancy. Il fut envoyé en mission en France et notamment à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord)

Il représenta son parti dans le canton de Nancy Ouest lors du scrutin d’octobre 1931 et dans la circonscription d’Épinal lors des élections législatives d’avril 1932.