Né le 3 juin 1823 à Neufchâtel-en-Bray (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Demeurant à Paris, marié, père de quatre enfants, employé dans les bureaux de la compagnie de chemin de fer du Nord ; Hippolyte Cordier-Joly avait une certaine aisance grâce à son travail et à celui de deux de ses enfants.
Pendant le 1er Siège, il appartint à la Garde nationale sédentaire ; il fit partie du Comité démocratique de la Somme ; après le 18 mars 1871, il manifesta des sympathies à la Commune dans les réunions de son comité ; il assista à des réunions du club qui occupait l’église Saint-Bernard, dit club de la Révolution (XVIIIe arr.).
Le 16e conseil de guerre le condamna, le 23 décembre 1871, à la déportation simple, peine commuée en huit ans de détention pour sa bonne conduite à l’île des Pins où il était instituteur. Vingt mois lui furent à nouveau remis le 2 avril 1878.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/734 et BB 27. — Fontoulieu, Les Églises de Paris sous la Commune, op. cit., p. 81.