GILLET Jules, Ernest, Georges

Fils d’un facteur-receveur des postes, Jules Gillet fut élève à l’École normale avant de s’engager dans l’armée pendant la Première Guerre mondiale. Il entra ensuite à la Compagnie des chemins de fer de l’Est. Élu, le 12 mai 1935, conseiller municipal socialiste SFIO de Bondy (Seine) en 11e position (sur 27) d’une liste de coalition socialiste et communiste dirigée par Henri Varagnat, il fut choisi comme quatrième adjoint. L’assemblée communale le nomma délégué titulaire pour les élections sénatoriales du 10 avril 1938.

Secrétaire de section, militant de la Gauche révolutionnaire de Marceau Pivert, il fut, le 11 avril 1938, suspendu pour deux ans par la commission nationale des conflits du Parti socialiste SFIO puis exclu après le congrès de Royan (juin 1938). Il milita activement au Parti socialiste ouvrier et paysan (PSOP) tout en s’occupant du journal l’Anti-guerre.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Gillet fut arrêté, interné à Fort Barraux (Isère) puis libéré. Un arrêté préfectoral du 4 novembre 1944 le désigna à la délégation spéciale (conseil municipal provisoire) comme socialiste SFIO.

C’est lui qui reprit le secrétariat de la section socialiste SFIO de Bondy à la Libération. Il se retira ensuite dans le Midi et mourut à Carpentras (Vaucluse) le 7 janvier 1969. Il s’était marié le 22 mai 1926 à Paris XVIe arr. mais n’avait pas eu d’enfant.