BIDEAUX Louis, Joseph, Ferdinand

Né le 17 novembre 1827 à Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise) ; cordonnier ; communard.

Bideaux était marié, père d’un enfant. Pendant le 1er Siège de Paris et sous la Commune, il appartint à la 4e compagnie sédentaire du 176e bataillon de la Garde nationale. Il prit part à la sortie de Châtillon ; le 23 mai 1871, il tira quelques coups de feu à la barricade de la rue de la Santé, puis se retira chez lui et n’en sortit plus ; le 9 mai 1871, il figurait sur un procès-verbal d’élection du cadre de sa compagnie.
Il avait déjà subi, en 1848, à Clermont, une condamnation à 16 F d’amende pour coups volontaires, et en 1851 une autre à un mois de prison. Le 19e conseil de guerre le condamna, le 22 mars 1872, à la déportation simple, peine commuée, le 25 juillet 1872, en cinq ans de prison avec dégradation civique. Sans doute se confond-il avec Bidault Ferdinand, né à Liancourt, cordonnier, compromis dans les événements de la Commune, que l’on décrit ainsi : « Front bombé et découvert [...] menton pointu, visage ovale [...] teint blême. »

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article52831, notice BIDEAUX Louis, Joseph, Ferdinand , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 18 novembre 2018.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/747. — Arch. PPo., listes de contumaces.

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