BIORET Alphonse, François, Clément ou BOIRET

Né le 10 décembre 1844 à Savenay (Loire-Inférieure), frère aîné de Jean-Marie Bioret ; demeurant à Paris, 42, Grande-Rue des Batignolles (XVIIe arr.) ; employé de commerce ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Alphonse Bioret était marié, père de quatre enfants. Pendant le 1er Siège de Paris, il fut simple garde à la 1re compagnie de marche du 257e bataillon de la Garde nationale, puis lieutenant dans un corps de brancardiers ; dans la 1re quinzaine d’avril 1871, il rejoignit son ancienne compagnie qui l’élut sergent-major. Il participa aux « pillages » de l’avenue de Neuilly.
Il avait déjà subi, le 14 mars 1862, une condamnation à quinze jours de prison pour abus de confiance. Le 13e conseil de guerre lui reprocha des arrestations avec menaces de mort et il fut condamné, le 23 mai 1872, à quinze ans de travaux forcés et à 3.000 F d’amende ; son recours en grâce rejeté, il fut envoyé à Toulon et de là en Nouvelle-Calédonie ; il bénéficia d’une remise de peine de trois ans, en 1878, et d’une remise totale, sauf l’amende, en 1879. Voir la biographie suivante consacrée à un homonyme.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article52928, notice BIORET Alphonse, François, Clément ou BOIRET , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 22 novembre 2018.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/772 et H colonies 121.

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