Né le 3 février 1849 à Alençon (Orne) ; demeurant à Paris ; plombier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Auguste Blaise était célibataire. Il était presque illettré. Simple garde au 118e bataillon de la Garde nationale pendant le 1er Siège de Paris, il prétendit n’avoir servi la Commune que pendant les quinze derniers jours, ce qui parut invraisemblable ; de toute façon, il avait pris une part active à la lutte dans Paris : il fut fait prisonnier dans les rues de Belleville.
C’était un enfant naturel, titulaire de cinq condamnations, de 1867 à 1869, pour vol, rébellion, mendicité : condamnations allant de un à huit mois de prison. Le 14e conseil de guerre le condamna, le 1er février 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation civique. Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Remise de sa peine lui fut faite, le 21 juin 1879.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/733. — Note de Louis Bretonnière.