Né à Montreuil (Seine) le 2 février 1835 ; concierge ou cordonnier habitant 21, passage de la Forge Royale (XIe arr.) pendant 21 mois jusqu’en janvier 1872 ; communard.
Il était marié sans enfant. Lieutenant au 211e bataillon fédéré, 3e compagnie, Paul Braconnier aurait quitté le 211e bataillon dans les derniers jours de l’insurrection et on ne sait quelle part il prit au combat. Il fut néanmoins condamné par contumace, le 20 août 1872, par le 14e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation civique ; le 3e conseil, jugeant contradictoirement, le 18 juillet 1877, ramena la peine à huit jours de prison. Il avait réussi à se réfugier en Belgique, où sa présence est attestée à Bruxelles à la date du 3 décembre 1873.
SOURCES : Arch. Min. Guerre, 3e conseil (n° 2395). — Arch. PPo., listes de contumaces. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971. — Notes de L. Bretonnière et M. Cordillot.