CRETOLLIER Pierre

Il était marié, sans enfant. Il avait servi huit ans au 1er régiment de spahis et six ans au 96e régiment de ligne ; il en fut libéré avec un certificat de bonne conduite.
Lieutenant, pendant le 1er Siège, à la 3e compagnie du 249e bataillon de la Garde nationale, il fut élu capitaine, le 21 ou le 22 mars 1871. Envoyé à Issy le 25 mars, il passa deux jours au Lycée et resta dix-sept jours à la Savonnerie ; il fut chargé, le 23 mai, de défendre la barricade de la rue de Buci, VIe arr. ; il la rendit sans résistance à l’arrivée des marins.
Le 26e conseil de guerre le condamna, le 20 mars 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine commuée, le 13 juillet 1872, en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873, puis, le 17 novembre 1876, sa peine fut commuée en huit ans de détention ; il rentra en 1877 par le Tage, et fut amnistié le 11 mars 1879.