Né le 11 mai 1841 à Nauroy (Aisne) ; tisseur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire ; il avait été condamné, en 1870, à trois mois de prison pour outrage public à la pudeur.
Simple garde, pendant le Siège de Paris, au 35e bataillon de la Garde nationale, il fut élu, quelques jours après le 18 mars 1871, sous-lieutenant à la 2e compagnie du même bataillon.
Le 5e conseil de guerre le condamna, le 23 août 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Sa peine fut commuée, le 24 janvier 1878, en sept ans de détention, puis remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/777. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.