Par J. Chuzeville
Porcelainier ; militant de l’AIT à Paris ; communard.
Le 4 décembre 1870, le journal Le Rappel signalait qu’une section du faubourg du Temple de l’Association internationale des travailleurs était formée, les adhésions étant reçues chez A. Verdure et Stanislas Fée. Ce dernier habitait alors au 108, rue du Faubourg-du-Temple (XIe arr.).
Pendant la Commune de Paris, Fée était membre, avec Launay, de la Commission dirigeante de la section du Faubourg-du-Temple de l’Internationale dont le secrétaire correspondant était F. David (La Révolution politique et sociale, 16 avril 1871). L’appartenance de Fée à l’Internationale est encore attestée par une lettre d’un certain Guillaume à Charles Capellaro (cf. biographie de ce dernier).
Stanislas Fée se confond probablement avec Louis Stanislas Fée, « peintre sur porcelaine », qui s’était marié le 18 décembre 1869 à Paris (XXe arr.). Il avait alors 33 ans.
Par J. Chuzeville
SOURCES : Dict., t. IV, p. 54. — État civil.