Né le 18 août 1850 à Paris ; tanneur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il avait été condamné à Paris, le 29 juillet 1866, à trois mois de prison pour vol ; à la même peine en 1867, puis à six mois la même année, et à quinze mois le 21 janvier 1870, toujours à Paris et pour le même motif.
Il fut, sous la Commune de Paris, garde au 133e bataillon ; le 22e conseil de guerre le condamna, le 22 mars 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Il fut amnistié en 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/820. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.