Né le 16 août 1836 à Romagne-sous-Montfaucon (Meuse) ; demeurant à Paris, 42, rue de l’Ourcq (XIXe arr.) ; garçon de magasin ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. C’était un ancien sous-officier du 46e régiment de ligne ; il s’engagea pour la durée de la guerre au 134e régiment de marche ; pendant le 1er Siège, il fit partie de l’armée de Paris, puis fut licencié le 9 mars 1871. Vers le 10 avril, il s’enrôla dans la 1re compagnie de marche du 125e bataillon de la Garde nationale et fut élu lieutenant le 28 avril.
Il prétendit être rentré chez lui le 21 mai ; ensuite, il devint conducteur à la compagnie des Omnibus ; en mai 1872, il entra au service de la maison de confection Weil. Le 6 juillet 1872, il fut condamné à huit mois de prison pour vol. Le 10e conseil de guerre le condamna, le 14 janvier 1873, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il obtint la remise de sa peine le 29 mars 1879 et rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/789. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.