Né le 29 juillet 1815 à Prissac (Indre) ; demeurant à Vannes (Morbihan) ; ouvrier carrier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait fait sept ans de service militaire. En 1866, il avait été condamné dans la Seine à un mois de prison pour bris de clôture, et, de son aveu, il avait subi deux mois de prison pendant la guerre pour avoir porté des journaux aux Prussiens. Son rôle pendant le 1er Siège est ignoré. Il dit s’être engagé en avril 1871 dans les Turcos de la Commune ; il se rendit le 21 mai.
Le 8e conseil de guerre le condamna, le 26 janvier 1872, à la déportation simple : il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Il rentra par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/805. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.