HALLOT Jean, Étienne

Membre de la Fédération rouennaise de l’Internationale (Association Internationale des Travailleurs. Section rouennaise. De son rôle dans les circonstances actuelles. Bibl. Nat., Lb 57/800 — cf. p. 19 : extrait du procès-verbal de la réunion fédérative du 13 novembre 1870), il protesta contre l’arrestation d’Émile Aubry, secrétaire-correspondant de la Fédération (L’Internationale, 15 mai 1870). Voir E. Vaughan.

Il fut l’un des organisateurs de l’AIT à Darnétal. Membre du Comité électoral ouvrier en 1869, il fut désigné comme candidat au conseil municipal de Rouen les 6 et 7 août 1870 à la fois par le Comité central démocratique et par le Comité électoral ouvrier. Il assista aux réunions en faveur de la Commune en avril 1871, mais il ne fut pas inquiété.

Le 1er février 1873, la police opéra une perquisition chez Jullien, Marque, ainsi que chez lui, dans le cadre de l’interdiction de l’Internationale. Chez lui elle trouva une correspondance « assez volumineuse » adressées à Aubry par divers membres du Cercle d’études économique de Rouen, c’est-à-dire de la section rouennaise de l’AIT, ainsi qu’un fusil de guerre et des munitions.

Sous la Troisième République, Hallot participa à la fondation de l’Union républicaine de Darnétal. Il fut élu conseiller municipal à l’occasion d’une élection complémentaire en 1882, par 462 voix sur 888 votants. Réélu en 1884, il fut battu en 1889.

Voir Aubry E.