Né le 1er avril 1817 à Chartres (Eure-et-Loir) ; demeurant à Paris ; tisseur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de quatre enfants. Il avait subi quinze condamnations pour vol, vagabondage, rupture de ban, outrages, rébellion, mais n’en reconnut que dix.
Après le 18 mars 1871, il appartint à la 5e compagnie sédentaire du 161e bataillon de la Garde nationale ; il alla, le 3 avril, au plateau de Châtillon et fut fait prisonnier le 4.
Le 8e conseil de guerre le condamna, le 27 février 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 9 févier 1873. Sa peine fut remise le 15 janvier 1879 et il rentra par la Picardie. Son dossier portait : « Constitution délabrée ; faiblesse sénile ».
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/757. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.