Né le 31 janvier 1825 à Paris ; sculpteur sur bois ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Marié, sans enfant, il vivait séparé de sa femme et en concubinage. Il avait été condamné trois fois : huit jours de prison pour coups, 24 heures pour tapage nocturne et huit jours pour outrage public à la pudeur. Ancien soldat dans une compagnie de discipline, puis au 9e régiment de ligne, il avait été libéré en 1852 avec un certificat de bonne conduite.
Pendant le 1er Siège, il était garde au 132e bataillon de la Garde nationale ; sous la Commune de Paris, il fut élu caporal d’abord, puis fourrier à la compagnie d’élite des carabiniers du même bataillon. Il fut fait prisonnier le 23 mai 1871 aux Batignolles (XVIIe arr.) et condamné, le 13 mai 1872, par le 11e conseil de guerre, à la déportation simple ; il mourut à l’île des Pins le 5 juillet 1876.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/777 et H colonies 85.