JEANNIOT Philippe

Né le 26 mai 1835 à Vouécourt, arr. de Langres (Haute-Marne) ; demeurant à Paris, 24, rue des Vertus-du-Temple (IIIe arr.) ; chemisier ; communard.

Il était marié, père d’un enfant. Jeanniot servit quatre ans au 7e régiment de ligne et fut licencié avec un certificat de bonne conduite.
Pendant le Siège, il fut garde national, puis sergent au 88e bataillon. Après le 18 mars 1871, dans les premiers jours de l’insurrection, il fut emmené par surprise, dit-il, au fort d’Issy et y resta quatre jours. Nommé lieutenant, il refusa de faire partie d’une compagnie de marche. Il monta alors des gardes à l’Imprimerie nationale. Le 23 mai, il aurait empêché des fédérés, prétendit-il, d’y mettre le feu. Le 28 mai, à Belleville, XIXe arr., il se rendit au 36e régiment de ligne. Il fut incarcéré à Rochefort.
La police recueillit sur lui de bons renseignements. Il fut condamné, le 21 décembre 1871, par le 8e conseil de guerre, à un an de prison. Il obtint sa grâce entière le 1er mai 1872.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article62336, notice JEANNIOT Philippe, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 23 août 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/736. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable