JOLLY Émile, Paul

Il était célibataire. Il entra dans l’armée, le 21 février 1854, fit la campagne de Crimée et fut libéré en 1859. Il subit une condamnation à une amende en 1864, dans la Seine, pour coups et blessures.
Pendant le 1er Siège, il fut lieutenant à la 2e compagnie de marche du 232e bataillon de la Garde nationale ; il continua quelque temps à servir sous la Commune de Paris, puis démissionna, mais devint cantinier d’un bataillon fédéré ; sa concubine, la femme Mentz, l’assistait.
Il fut condamné par contumace, le 24 septembre 1872, par le 6e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; arrêté le 13 décembre 1873, il fut condamné, le 19 mars 1874, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Amnistié, il rentra par la Seudre.