Né le 13 octobre 1852 à Bayonne (Basses-Pyrénées) ; valet de chambre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. En 1869, il avait été condamné à deux ans de prison pour vol qualifié. Il était à la maison centrale de Melun (Seine-et-Marne) lors du 18 mars 1871. Libéré le 4 mai, il vint à Paris et s’enrôla le 5 au 202e bataillon ; il y fut simple garde. Arrêté le 22 mai, il fut condamné, le 16 avril 1872, par le 16e conseil de guerre, à la déportation simple.
Embarqué à bord de la Garonne, il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. À l’île des Pins on le dit de mauvaise conduite et de moralité douteuse, mais il cultivait bien sa concession. Il fut amnistié en 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.