Né le 20 mai 1818 à Saint-Avit-de-Tizac (Dordogne) — on trouve aujourd’hui en Dordogne trois Saint-Avit mais non Saint-Avit-de-Tizac ; demeurant à Paris ; rentier ; communard.
Il était célibataire. Il vivait en concubinage et sa maîtresse mourut pendant la Commune.
Il était sergent-major dans la Garde nationale, à Passy, pendant le 1er Siège. Rigault, qu’il avait connu, lui proposa de faire partie de la Commission municipale du XVIe arr. — Voir R. Clerjaud. Il fit partie de la sous-commission de la Justice, des Finances, des relations extérieurs et de la Commission exécutive en même temps que Pigault, Haudicourt et Napias-Piquet qui avaient pris possession de la mairie les armes à la main. Il quitta la mairie le 23 mai 1871 et on l’arrêta le 25 chez lui.
Il fut condamné, le 6 juin 1872, par le 6e conseil de guerre, à deux ans de prison, réduits à un an le 7 décembre 1872.
Son frère Hector, ancien notaire à Port-Sainte-Foy (Dordogne), rédigea et publia un très intéressant mémoire en défense, citant de nombreux documents concernant sa gestion municipale.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/774. – La Commission municipale de Passy pendant la Commune, Bordeaux, Impr. du commerce, 1872. In-4, 18 p. – Note de Michel Cordillot