Né le 22 mai 1827 à Parmes — ? — arr. de Toul (Meurthe) — serait-ce Charmes-la-Côte (aujourd’hui en Meurthe-et-Moselle) ? ; employé de commerce ; franc-maçon communard.
Il était veuf, sans enfant. Ancien maréchal des logis dans l’artillerie, il fut garde, pendant le Siège et la Commune de Paris, au 99e bataillon de la Garde nationale, mais non combattant. Employé à la comptabilité relative aux chevaux restés au fort de Vincennes, il démissionna le 17 avril. « Il a fait partie de la manifestation maçonnique qui est allée planter ses bannières sur le rempart de Neuilly », 29 avril 1871 — Voir E. Thirifocq.
Il fut condamné, le 18 février 1873, par le 6e conseil de guerre, à un an de prison.
Voir Cabanié, dit Carcassone-l’Ami-des-Arts, pour les compagnons parisiens qui manifestèrent également en faveur de la Commune de Paris le 29 avril 1871.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/790.