Né le 4 avril 1831 à Roye, arr. de Montdidier (Somme), mort le 30 mars 1877 à l’hôpital de l’île des Pins ; cheminot puis journalier ; communard., déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Se disant marié, sans enfant ; ancien employé de chemin de fer, journalier. Il avait été condamné, le 9 avril 1864, à trois mois de prison pour coups et blessures et, le 16 juin 1866, à un mois de prison pour coups à agents.
Ancien soldat, il fut, pendant le 1er Siège, sergent dans une compagnie sédentaire du 105e bataillon de la Garde nationale et brancardier sous la Commune de Paris. Il fut élu lieutenant à la 4e compagnie de marche du 105e bataillon, puis capitaine (désigné avec ce dernier grade dans une pièce datée du 11 avril 1871). Il occupa le fort d’Issy et y aurait été blessé (d’après le commissaire de police du quartier des Archives, IIIe arr.) Il était allé également à Vitry.
D’après le commissaire de police du quartier des Archives, c’était un « communeux enragé ». Il fut condamné le 13 février 1872 à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; détenu un temps à Quélern, il fut noté pour son indiscipline.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/757, /770 (Quélern, 13 septembre 1872) et BB 27.