MICHON Raymond

Raymond Michon fit ses études à l’Université catholique de Paris. Employé de la Compagnie des chemins de fer de l’Est, Raymond Michon participa à la guerre de 1914-1918 dans les chasseurs à pied, d’où il revint avec une santé altérée par les gaz.

Il fut secrétaire du syndicat des cheminots CFTC de Troyes, secrétaire général de l’Union des syndicats professionnels de Champagne, membre fondateur et administrateur des syndicats de Champagne, membre fondateur et administrateur du secrétariat social de l’Aube (Troyes).

En outre, il fut membre du conseil d’administration de la coopérative « La Famille champenoise ». Il participait aux activités du groupe départemental de « Jeune République ». Sous son impulsion, se créa à Troyes, peu de temps avant sa mort, le « Comité d’action du textile » groupant la CFTC, la CGT et la CGTU.

Orateur d’une grande puissance, homme probe et loyal, il forçait l’admiration de
ses adversaires.

Gazé pendant la guerre, il mourut à l’âge de vingt-neuf ans, en décembre 1925 laissant une veuve et 2 enfants en bas âge. Des obsèques solennelles lui furent faites à Troyes, en présence des notables du département d’une foule nombreuse ainsi que de délégations importantes et les syndicats CGT et CGTU lui rendirent hommage.

Il était décoré de la Croix de guerre 1914-18.

En 1927, la Fédération des cheminots CFTC, créa le Prix Raymond Michon, pour perpétuer sa mémoire ; ce prix était attribué chaque année (jusqu’en 1970) « à un militant de base particulièrement méritant ».