Né le 27 mars 1842 à Paris ; y demeurant ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Nommé sergent-fourrier le 17 mars 1871 à la 2e compagnie de marche du 206e bataillon — ou 266e ? — dont il avait fait partie pendant le 1er Siège, il continua son service sous la Commune. Le 1er avril il alla à Vincennes, le 11 à Neuilly par Levallois-Perret ; le 12 il se réfugia dans une cave ; on l’arrêta le même jour.
Les renseignements recueillis sur son compte n’étaient pas mauvais. Il fut condamné, le 1er mars 1872, par le 7e conseil de guerre, à la déportation simple, peine commuée en sept ans de détention le 22 juillet 1876. Il était arrivé à Nouméa le 9 février 1873, il revint en France par le Navarin, et arriva à Belle-Île le 27 juillet 1877 ; il y travailla de son métier et fut bien noté (le directeur, 24 février 1878). Le 20 janvier 1878, il était recommandé par l’abbé Denys, chanoine titulaire de la métropole de Paris ; il obtint la remise de sa condamnation le 2 avril 1878.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/745 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.