Né le 13 avril 1843 à Domfront (Orne) ; demeurant à Paris ; coiffeur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Engagé en septembre 1870 dans les francs-tireurs de la Presse, il y resta jusqu’à son licenciement, quelques jours après le 18 mars 1871 (il fut cassé du grade de caporal pour mauvaise conduite, indiscipline et ivresse) ; vers le 5 avril il entra dans les Éclaireurs Bergeret ; le 18 ou le 20 avril, il était à Neuilly, puis, au début de mai, à Issy où il resta deux jours. Ses camarades et lui furent licenciés le 22 mai par des officiers ; il se réfugia alors chez lui, dit-il.
Il fut condamné, le 13 février 1872, par le 14e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Il obtint des notes passables ou médiocres en déportation ; remise de sa peine lui fut accordée, le 5 avril 1877, et l’obligation de résider fut levée le 15 janvier 1879.
Il décida de rester vivre en Nouvelle-Calédonie, et mourut à Nouméa le 9 mars 1887.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/758. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Notes de Louis Bretonnière.