PIAN Henri, François

Il était célibataire, père d’un enfant naturel reconnu. Il avait été condamné, le 13 juin 1866, à un an de prison et 25 f d’amende pour abus de confiance ; les renseignements le concernant étaient « satisfaisants » (conduite, moralité).
Pendant le 1er Siège, il fit partie du 152e bataillon de la Garde nationale et continua son service après le 18 mars 1871 ; il exerça pendant huit jours les fonctions de caporal ; le 22 mai, il était de piquet à la mairie de Montmartre, XVIIIe arr. ; le 23, il chercha à gagner son domicile ; arrêté plusieurs fois par des fédérés, il fut contraint à défendre la barricade de la rue Stephenson, XVIIIe arr. ; il reçut trois blessures et fut soigné à l’hôpital Saint-Martin.
Fait prisonnier et condamné, le 28 mai 1872, par le 6e conseil de guerre, à cinq ans de détention, il vit sa peine réduite, le 22 février 1875, à quatre ans et six mois de prison ; remise du reste lui fut accordée le 1er septembre 1876.