PILLON François, Eugène

Né le 5 novembre 1825 à Paris ; y demeurant, 52, boulevard de Belleville (XXe arr.) ; horloger ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de deux enfants. Il avait subi, avant 1870, trois condamnations d’une durée de un à quatre mois de prison pour vagabondage, vol et abus de confiance ; depuis plusieurs années, on n’avait rien à lui reprocher.
Simple garde, pendant le 1er Siège, dans la 6e compagnie sédentaire du 72e bataillon, il continua son service sous la Commune de Paris ; d’après lui, il avait été blessé le 17 avril 1871, porte des Ternes, et avait été soigné à l’ambulance de Courcelles, puis arrêté lors de l’arrivée des troupes ; d’après une pièce jointe au dossier, il avait été blessé le 18 mai à la barricade de Neuilly.
Il fut condamné, le 18 avril 1872, par le 16e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il fut bien noté en déportation ; le 12 mars 1878, il vit sa peine commuée en huit ans de détention, puis remise le 15 janvier 1879. Il était rentré en 1878 par le Tage.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68422, notice PILLON François, Eugène, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 26 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/759 n° 6399 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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