Né le 15 mai 1845 à Paris, mort le 5 mars 1879 à l’Hôtel-Dieu (Paris, IVe arr.) ; demeurant, 133, rue Mouffetard, Ve arr. ; ouvrier menuisier ; adhérent de l’AIT ; communard.
Fils d’Étienne Plampier, menuisier, et d’Élisabeth Fleurier, mercière, il habitait 1 des fossés Saint Bernard (Paris, Ve arr.) et était marié. Lieutenant, sous la Commune de Paris, adjoint à l’état-major de la Ve légion, le 4e conseil de guerre le condamna par contumace, le 16 avril 1874, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il n’avait encouru auparavant aucune condamnation.
Il arriva en Belgique en mars 1874. Réfugié à Bruxelles-Nord, 17 ou 27, rue du Frontispice, il s’occupa « activement de questions sociales », fit partie des sociétés du « Prêt mutuel » et de « l’Économie sociale » et fréquenta les réunions politiques. Il fut gracié quelques jours après sa mort, le 29 mars 1879.
Il faisait partie de l’Internationale.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/860 B, n° 3889. — Arch. Min. Guerre, 4e conseil (n° 1673). — Arch. PPo., listes de contumaces. — Arch. Gén. Roy. Belgique, dossier de la Sûreté. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971. — État civil en ligne cote 5Mi1 577, vue 10 et cote V4E 2923, vue 7.