MUSIN Henri, Alfred

Demeurant à Paris, célibataire, employé au chemin de fer du Nord, Henri Musin, pendant le 1er Siège, était garde à la 2e compagnie de marche du 125e bataillon, et il continua son service sous la Commune de Paris. Le 3 avril 1871, il participa durant trois jours, sur le plateau de Châtillon, à la sortie en direction de Versailles ; du 14 au 17 avril, il était à Asnières, et du 30 avril au 8 mai à Issy. Du 8 au 12 mai, il fut au lycée de Vanves, le 22 mai à Gentilly ; il fut fait prisonnier à Paris le 23 mai, rue Doudeauville (XVIIIe arr.).
Les renseignements recueillis sur lui étaient satisfaisants. Il fut condamné, le 9 avril 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il fut bien noté en déportation et, le 6 décembre 1877, il vit sa peine commuée en sept ans de détention, puis remise le 11 mars 1879 ; il était rentré par le Tage en 1878.