Né le 19 janvier 1839 à Lyon (Rhône) ; demeurant à Paris ; représentant en vins ; communard.
Il était célibataire. Il avait été condamné le 23 février 1864, par la cour d’appel de Colmar, à quinze jours de prison et 25 f d’amende pour coups et blessures : peine commuée en 100 f d’amende.
Pendant le 1er Siège, il fit partie d’un corps de volontaires appelés Éclaireurs francs-tireurs de la Garde nationale, avec le grade de caporal. Après l’armistice, il fut versé avec toute sa compagnie dans le 61e bataillon.
Sous la Commune de Paris, il fut nommé sergent, puis adjudant. Le 3 avril 1871, il avait conduit un convoi de subsistances au 61e bataillon qui se trouvait à Issy ; ce bataillon alla le 9 à Clichy et le 10 à Asnières, pour trois jours ; Savigny y conduisait chaque jour des convois de vivres. Il se serait réfugié le 22 mai rue Puget (XVIIIe arr.) chez Thomas dont il devait épouser la fille.
Arrêté le 23 mai, il fut condamné, le 6 mai 1872, par le 23e conseil de guerre, à deux ans de prison.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/761.